Respiration en conscience
La respiration en conscience est pratiquée depuis des millénaires dans les traditions orientales. Elle suit différents protocoles et variations mais les principes de bases sont :
Une attention et une présence maximale à tous les champs de perceptions internes et externes (respiration, corps, son, émotions, pensées) dans le moment présent.
Une attitude d’acceptation et de non-jugement des ressentis.
Une absence de verbalisation ou élaboration mentale des sensations.
De nombreuses études scientifiques ont montrées les effets sur la réduction du stress ainsi que sur les zones du cerveau qui sont stimulées lors de ces sessions (régulation cognitive et régulation émotionnelle).
ce que dit la médecine
Les pratiquants savent que la respiration joue un rôle important en nourrissant le corps et en amenant un état de calme intérieur. La recherche médicale le confirme ainsi: « Les exercices de respiration peuvent vous aider à vous relaxer, parce qu’ils procurent à votre corps une sensation proche de celle d’un corps déjà détendu » explique le site médical WebMD.
Les exercices de respiration – ou simplement le fait de faire quelques respirations profondes – peut aider à réduire la tension et soulager le stress, grâce à un supplément d’oxygène. Alors qu’une respiration rapide – une marque de stress – stimule le système nerveux orthosympathique, respirer profondément provoque l’effet inverse : cela stimule la réaction du système nerveux parasympathique, qui nous aide à nous apaiser.
De plus, il a été prouvé par la recherche clinique que les exercices de respiration aident certains systèmes endommagés par le stress : ils peuvent réduire la tension artérielle et même, sont mêmes capables de changer l’expression de certains gènes, selon Herbert Benson, chercheur à Harvard.
Kiko (qi Gong japonais)
La notion de Ki : En japonais c’est le même mot qui signifie, la respiration, le souffle, l’énergie de vie véhiculée par le souffle.
La pratique du Kiko est principalement basée sur la respiration. Une respiration lente, ample, profonde au delà de toute tension. Harmonisée au mouvement et à des visualisations son effet est démultiplié par rapport à une simple pratique respiratoire qui ne prend pas en compte les 2 autres aspects de notre être.
Le Kiko a intégré depuis son origine (Zen et Arts martiaux) une grande partie des enseignements de la pleine conscience qui sont aujourd’hui remis à jour par les docteurs en neurosciences et autres chercheurs.
C’est un outil majeur dans les pratiques corporelles et respiratoires pour la réduction du stress, une vie plus sereine et un bien-être global de notre corps et de notre esprit.
"Ce n'est pas parce que nous respirons automatiquement que nous savons respirer, il existe une science de la respiration qui est pratiquée depuis des siècles dans les traditions orientales et qui ne demande qu'à être redécouverte "
arts Martiaux - Zen - Pleine Conscience
Maître Deshimaru (1914-1982), maître bouddhiste zen japonais de l’école Sōtō établi à Paris en 1965, est connu pour avoir introduit la méditation assise (en Zazen) et propagé l’enseignement du Zen en France et en Europe. C’est l’un des principaux passeurs du bouddhisme zen en Occident.
Maître Deshimaru explique dans cet ouvrage le lien très étroit qui existe au Japon entre quête spirituelle et les pratiques aussi diverses que la cérémonie du thé, l’art floral, une part importante de l’art des jardins, la calligraphie, et, plus particulièrement, les arts martiaux.
L’art de la concentration et de l’attention au moment présent commun à toute ses pratiques est une des bases de la Pleine Conscience. Diriger son esprit en conscience est le secret de cette Voie.
L’esprit du Zen fut introduit au Japon chez un peuple dont la guerre était l’occupation habituelle. Ce fut le génie du Zen de transformer les techniques brutales de la guerre en arts qui ne se souciaient plus seulement de l’efficacité guerrière mais de la recherche de soi-même. Le sabre, l’arc et la flèche, instruments de mort devinrent des supports de méditation.
Sous cette influence naquit le Bushido, code d’honneur, discipline chevaleresque qui recommande le désintéressement et le mépris de la mort. Tant et si bien que le Zen fut, cette voie d’éveil, appelé « la religion des samouraïs. »
En termes vifs et imagés, parfois même en s’amusant, Maitre Deshimaru répond aux questions de ses disciples, sans jamais leur faire oublier que Zen et arts martiaux sont l’apprentissage de la vie et de la mort.
Extraits
« Cet esprit est le même dans tous les arts martiaux, quelles que soient leurs différences tactiques et techniques. Ainsi, le judo (ju :douceur-do :Voie) est la voie de la souplesse (yawara). Maître Kano en fut le fondateur après la révolution de Meiji. Les samouraïs, ces farouches guerriers, apprenaient le yawara, la technique de la douceur. Au Japon, les samouraïs devaient apprendre les arts de la guerre, et ceux de la vie civile. Ils devaient étudier le Bouddhisme, Lao Tseu, Confucius, et en même temps apprendre le judo, l’équitation, le tir à l’arc. Dès mon enfance, j’ai appris le yawara avec mon grand-père paternel. Mon grand-père maternel, lui, était docteur en médecine orientale.J’ai compris alors peu à peu que les arts martiaux et le Zen n’ont qu’une seule saveur, et que la médecine orientale et le Zen sont unité. Kodo Sawaki, dans des conférences, disait que leur secret est Kyu Shin Ryu, « l’art de diriger l’esprit ».
Il faut apprendre à pénétrer la vie. Ainsi, le secret des arts martiaux est d’apprendre à diriger l’esprit, Ryu Gi. Cela forme la base des techniques corporelles. L’esprit doit devenir la substance. L’esprit est la substance, sans forme, mais parfois il a une forme. Quand l’activité de l’esprit emplit le cosmos tout entier, il saisit les occasions, il a une chance d’éviter les accidents et peut attaquer dix mille choses en une seule.
C’est ce à quoi veut répondre le Zen en élargissant notre conscience à cette dimension. C’est la réponse au problème central de notre civilisation. La vie authentique est conscience interdépen-dante (Conscience de l’Univers) plus conscience dépendante (ou conscience de l’ego). Ceux qui ont un ego trop fort ne peuvent recevoir cette conscience universelle. Pour obtenir le satori, il faut abandonner l’ego. Pour tout recevoir, il faut savoir ouvrir les mains, et donner.
Zazen signifie se fixer au centre de l’ordre de l’univers, du cosmos. Par la pratique de zazen, ici et maintenant, à travers notre être tout entier, nous existons au centre du système cosmique. C’est la plus haute dimension que nous puissions atteindre. Cette vérité ne peut être atteinte à travers une conception purement matérialiste ou purement spi-ritualiste. Une troisième conception de l’univers serait la fusion de ces deux visions; pas un mélange, pas un juste milieu, mais une profonde harmonie, car esprit et matière ne sont pas séparés, ils sont interdépendants comme dans l’être humain. »
La cohérence cardiaque
La cohérence cardiaque permet d’apprendre à contrôler sa respiration afin de réguler son stress et son anxiété. Cette technique simple permet de réduire aussi la dépression et la tension artérielle.
En France, la cohérence cardiaque a été mise sur le devant de la scène par le Dr David Servan-Schreiber, notamment dans son livre « Guérir ». Le principe est simple : contrôler ses battements cardiaques permet de mieux contrôler son cerveau. Lorsqu’on est confronté à une situation stressante, le cœur a tendance à s’emballer et à « battre la chamade ». En cas de colère ou de contrariété, les battements du cœur deviennent très irréguliers. Il existe donc un lien étroit entre le cerveau et le cœur. Le premier envoie un message au second qui réagit en conséquence. Notre cerveau influence donc directement notre rythme cardiaque.
Ce qu’on sait moins est que le lien entre ces deux principaux organes existe dans les deux sens. Le cœur lui aussi peut influencer notre cerveau. En respirant calmement et donc en contrôlant son rythme cardiaque, il est possible de jouer sur le cerveau en influençant le système nerveux autonome. En modifiant ce système nerveux autonome, qui est composé de deux branches, la branche sympathique et la branche parasympathique, il est possible de diminuer son taux de cortisol (= hormone du stress) et donc, son stress. Finalement, grâce à une respiration posée, nous pouvons obtenir une fréquence cardiaque plus régulière et réduire les signes de tension.
Pour rappel, le système sympathique a pour rôle, entre autres, d’accélérer le rythme cardiaque. A l’inverse, le système parasympathique est là pour le ralentir. L’organisme possède finalement un frein et un accélérateur pour réguler le cœur.En travaillant sur la respiration, il serait donc possible de contrôler ces variations de la fréquence cardiaque et donc d’uniformiser le fonctionnement du cerveau. L’objectif de la cohérence cardiaque est de rendre les battements de cet organe plus réguliers, afin de rendre la personne qui la pratique plus sereine.
La cohérence cardiaque peut finalement permettre de gérer et contrôler son stress, ce dernier étant provoqué par un déséquilibre. Pour cela la personne doit apprendre à respirer calmement, en rythme, et à contrôler sa respiration.
Gestion des stress au travail, en entreprise grâce à des outils qui ont prouvé leur efficacité sur la réduction du stress et des émotions qui nous perturbent. Utilisation de méthodes d’attention corporelles, de respirations conscientes, de méditation (mindfulness-MBSR- réduction du stress basée sur la méditation de pleine conscience), de relaxation, de mouvements harmonisant le corps et l’esprit. Intervention à Montpellier, dans l’Hérault, dans la région Languedoc Roussillon, Occitanie et PACA. 25 ans d’expérience dans les techniques d’attention corporelles et respiratoires.